Un grand merci à Nicolas Brasseur!

Afin de transmettre sa passion pour la musique et sa joie de vivre, une jeune musicienne de Côte-Saint-Luc fait des spectacles gratuits sur Facebook et Instagram.

Les samedis soirs, depuis le début de crise sanitaireRachel Dara troque ses livres d’école pour sa guitare dans le cadre de ses COVID Concerts. En quelque 10 mois, elle a fait une trentaine de représentations d’environ une heure.

«J’étais tannée de rester à la maison assise et de ne rien faire. Je voulais rendre les gens heureux», explique l’adolescente de 14 ans.

Si elle suit des cours de chants avec un professeur, se pratique et performe davantage depuis le début de la pandémie, sa passion pour la musique, elle, ne date pas d’hier. À seulement neuf ans, Rachel écrivait et chantait ses propres morceaux musicaux.

«J’ai commencé à me demander d’où les chansons proviennent. J’ai commencé à écrire des poèmes et j’ai réalisé à quel point j’aimais écrire de la musique», se remémore-t-elle.

Comme la plupart des jeunes, son père lui fredonnait des chansons à l’heure du coucher. «J’ai été introduite à différents genres musicaux. C’était la seule chose qui me permettait de m’endormir», raconte Rachel.

Si la situation actuelle a affecté des centaines d’artistes au Québec, la jeune musicienne a plutôt profité des derniers mois pour plonger dans l’écriture. Aujourd’hui, elle compte plus de 100 chansons à son actif.

«Je suis inspirée par tout ce qui se passe autour de moi, ce qui se passe dans ma vie et des histoires que j’entends. […] C’est comme écrire un journal. C’est ma façon de m’exprimer», admet la guitariste.

Bien qu’elle ne veut pas se limiter à un genre musical en particulier, sa musique s’inspire du pop/rock, indie et country folk.

Popularité

Rachel a été en mesure d’attirer un peu plus d’une dizaine de milliers de personnes sur Facebook à quelques reprises. Ses plus petits concerts rassemblaient quant à eux quelques milliers d’internautes. Au tout début de ses COVID Concerts, ses vidéos regroupaient une quarantaine de vues.

Comme les représentations sont toutes en ligne, c’est plus difficile, car elle n’a pas l’occasion de voir les gens qui la regardent. Rachel croit tout de même que les réseaux sociaux lui donnent une grande visibilité.

«Je pense que la popularité, c’est cool. Mais en même temps, je ne vois pas beaucoup de gens parce que je suis toujours à la maison», explique-t-elle.

«J’ai du mal à exprimer ce que je ressens, mais quand j’écris des chansons, ça sort bien et ça fait du sens. C’est comme ça que je connecte avec les gens.» – Rachel Dara

Malgré son jeune âge, Rachel mentionne que certaines personnes commencent à la reconnaitre lorsqu’elle promène son chien dans la rue.

«Il y a une femme qui vient me jaser et qui crie mon nom chaque fois qu’elle me voit», dit-elle.

Avenir

Dans le futur, lorsque tout reviendra tranquillement à la normale, Rachel souhaite tout de même continuer ses représentations sur les réseaux sociaux. Néanmoins, elle avoue s’ennuyer de ne pas pouvoir faire de spectacles en présentiel.

«J’aime jouer et être sur scène. C’est une des raisons pourquoi j’ai commencé ces concerts. J’avais envie de trouver une façon de performer», souligne-t-elle.

La jeune musicienne, qui dit avoir suffisamment de contenu à présenter, avoue s’être améliorée chaque jour depuis près d’un an. Lorsque les conditions le permettront, un album pourrait peut-être voir le jour.

Rachel Dara performe des concerts en direct sur Facebook et Instagram chaque samedi soir.

Par: Nicolas Brasseur

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